L’Europe est au cœur d’une crise énergétique. Les producteurs sont en difficulté, car les prix du gaz et de l’électricité se sont envolés en raison des sanctions contre la Russie. Certains groupes, considérés comme “trop gros pour faire faillite”, se sont retrouvés à court de liquidités et les gouvernements allemand, suisse, français, espagnol et suédois ont été appelés à les sauver.
Les producteurs d’électricité européens sont en crise
Les sanctions contre la Russie ont entraîné une diminution de l’approvisionnement en gaz et en électricité, et les prix se sont envolés. Certaines entreprises, considérées comme “trop grosses pour faire faillite”, se sont retrouvées à court de liquidités, et les gouvernements allemand, suisse, français, espagnol et suédois ont été appelés à les secourir.
La crise énergétique a durement touché l’Europe. Les grandes entreprises sont en difficulté, car les prix du gaz et de l’électricité ont augmenté en raison des sanctions contre la Russie. Certaines entreprises “trop grosses pour faire faillite” se sont retrouvées à court d’argent, ce qui a conduit les gouvernements allemand, suisse, français, espagnol et suédois à intervenir en les renflouant.
Est-ce la fin du capitalisme ? Non, mais c’est un signe que le système ne fonctionne pas correctement. Le marché libre est censé apporter de la concurrence, qui à son tour fait baisser les prix. Mais dans ce cas, c’est le contraire qui s’est produit.
La crise énergétique a entraîné une réduction de la production et une augmentation des prix. Ce n’est pas ainsi que le marché libre est censé fonctionner. Les marchés libres sont censés conduire à une concurrence accrue, qui à son tour fait baisser les prix. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé ici.
De grosses entreprises “solides” en danger ?
La crise énergétique a mis en danger de nombreuses grandes entreprises en Europe. Uniper par exemple est en difficulté. Cette entreprise allemande possède plusieurs centrales électriques dans le pays et est l’un des plus grands producteurs d’électricité en Europe. L’entreprise a connu des difficultés financières en raison des sanctions contre la Russie et de la hausse des prix du gaz et de l’électricité. Uniper a donc du faire appel à l’aide de l’état allemand.
Au Royaume-Uni, une trentaine d’entreprises ont fait faillite en raison de la crise énergétique. Parmi elles, Pure Electric, qui était l’un des plus grands distributeurs d’électricité du pays.
La crise énergétique a également durement touché la Belgique. Plusieurs vendeurs d’électricité ont fait faillite.
Qu’est-ce que cela signifie pour l’Europe ?
La crise de l’énergie est un signe que quelque chose ne fonctionne pas correctement en Europe. Le marché libre ne fonctionne pas comme il le devrait. Cela conduit à une intervention accrue du gouvernement dans l’économie.
Cette crise énergétique a entraîné une réduction de la production et une augmentation des prix. Elle a également entraîné une hausse du chômage. La crise énergétique est un problème majeur pour l’Europe.
La décision de la Banque centrale européenne d’augmenter les taux d’intérêt est un moyen de lutter contre l’inflation. Cependant, cela pourrait entraîner une hausse du chômage et réduire davantage la production. Cela pourrait aggraver la crise énergétique. La décision de la BCE est une décision risquée qui pourrait avoir des conséquences négatives pour toute l’Europe.
A quoi dont-on s’attendre en tant que citoyens et consommateurs français ?
Les prochaines semaines s’annoncent chargées pour le gouvernement, car il doit faire face à plusieurs dossiers explosifs. En plus des appels sur les réseaux sociaux, plusieurs acteurs veulent augmenter la pression sur le gouvernement en se mobilisant dans la rue. C’est notamment le cas de la CGT, qui a lancé un appel à manifester le 29 septembre prochain.
“Fin de l’abondance pour le patronat et tous ceux qui ont profité de la crise et qui continuent la course infernale aux profits. Les travailleurs ne peuvent plus se contenter des miettes de leur table”, a déclaré le syndicat.
Le mouvement des gilets jaunes, qui est resté largement inactif depuis l’été, pourrait également revenir sur le devant de la scène. Alors que certains membres du mouvement se sont alliés à des syndicalistes, d’autres appellent à de nouvelles actions sur les réseaux sociaux.
Grosse rentrée pour le gouvernement
Outre la mobilisation sociale, le gouvernement devra également faire face à des enjeux économiques dans les prochaines semaines. L’inflation est en forte hausse, notamment en raison de l’augmentation des prix de l’énergie. Le coût de la vie est une préoccupation majeure pour les citoyens français et devrait entraîner de nouvelles manifestations dans les semaines à venir.
Premier RDV social : le 10 septembre.