L’Assemblée nationale française a depuis ce mardi 28 juin sa première femme présidente. Cet événement historique constitue une avancée majeure pour les droits des femmes en France. Mme Braun-Pivet a consacré sa carrière à la lutte pour l’égalité et les opportunités pour tous, et elle apportera certainement une nouvelle perspective à la présidence de l’Assemblée nationale. Dans cet article, vous aurez plus de détails sur l’événement.
La première femme à présider l’Assemblée Nationale
Braun-Pivet se lançait dans la politique il y a juste cinq ans. Il faut remarquer que son adaptation à la scène politique française a été très rapide. Agée de 51 ans, cette avocate de carrière et ancienne ministre aura le privilège de présider l’assemblée nationale française.
Il s’agit là d’une figure bien connue à l’Assemblée Nationale puisqu’elle était présidente de la très convoitée Commission des Lois. Infatigable défenseure de la cause féminine, elle pense que les femmes ont vraiment une place dans la politique et doivent tout faire pour se distinguer.
Avant la France, plusieurs autres pays ont déjà eu une femme à une telle fonction. D’abord en 1927, c’était l’Autriche. Ensuite ont suivi le Danemark, l’Allemagne, le Canada, l’Argentine, l’Islande, la Suisse et l’Italie. Dans le contexte français, il s’agit d’un réel progrès qui inspirera de nombreuses petites filles. Quant à la nouvelle présidente, elle a déjà déclaré que son élection était “le début d’une nouvelle ère”.
Une élection à la majorité absolue
Mme Braun-Pivet est parvenue au second tour de l’élection où elle a pu remporter 242 voix, ce qui représente l’express majorité absolue. Il a fallu un second tour pour en arriver là.
Braun-Pivet a réussi à totaliser 238 voix lors du premier tour, alors qu’il en fallait 277 pour avoir la majorité absolue. Le seul candidat masculin au second tour s’est finalement désisté et les femmes ont dû compétir.
Il faut aussi noter qu’elle avait déjà exprimé cet intérêt de diriger l’Hémicycle en 2018 mais a dû désister devant M. Richard Ferrand.
Un progrès pour la France, mais aussi pour les femmes
Le contexte de l’élection de Mme Braun-Pivet a conduit l’ex ministre Rossignol Laurence à donner raison à Simone de Beauvoir qui prophétisait que l’ascension des femmes serait davantage favorisée en situation de crise. Elle devient ainsi la troisième femme à une position aussi importante dans la structure politique française actuelle. Il y a évidemment, Elisabeth Borne, la première Ministre et bien sûr, Aurore Bergé qui dirige les membres de La République En Marche à l’hémicycle.
Il faut rappeler que le parti d’Emmanuel Macron n’a pas pu obtenir la majorité absolue à l’issue du vote du 19 juin passé. L’Assemblée Nationale s’annonçait donc presque ingouvernable. C’est le moment plus que jamais pour Mme Braun-Pivet de mettre en avant son côté “sympa” que lui reconnaissent plusieurs de ses collègues.
Elle ne semble pas ignorer tout cela puisqu’elle rappelle que son rôle au perchoir sera de garantir un climat adapté aux échanges entre les différentes parties impliquées au parlement.
Cependant, la nouvelle législature compte relativement peu de femmes, comparé à ce qui était obtenu en 2017.