Les voitures électriques deviennent de plus en plus populaires chaque année. La raison en est qu’elles constituent une option beaucoup plus écologique que les voitures à essence.
Le gouvernement offre une prime de 6 000 € aux personnes qui achètent des voitures électriques ou hybrides. Cette prime devait être réduite le 1er juillet, mais le gouvernement a décidé de la maintenir à 6 000 euros.
Il faut augmenter la part de véhicules électriques et hybrides en France
Sur fond de pénurie énergétique et de dépendance aux énergies fossiles mises en évidence avec la guerre Ukraine/Russie, l’état français maintien sa prime écologique.
C’est une très bonne chose, car cela encourage les gens à acheter des voitures électriques ou hybrides plutôt que des voitures à essence.
Le bonus écologique est un excellent moyen d’encourager les gens à passer aux voitures électriques. Cependant, nous devons faire davantage pour augmenter le nombre de véhicules électriques et hybrides en circulation. Nous devons nous assurer que les infrastructures de recharge sont disponibles et que les gens y ont accès. Nous devons également continuer à offrir des incitations telles que le bonus écologique afin d’encourager les gens à passer aux voitures électriques.
Une aide cumulable avec des aides financières région par région
L’exemple de l’Occitanie est intéressant : en plus du bonus écologique national, la région Occitanie propose une aide financière pour l’achat d’une voiture électrique. Cette aide est cumulable avec le bonus écologique national, ce qui permet d’avoir une réduction très importante sur le prix d’une voiture électrique.
La région Occitanie passe donc à la vitesse supérieure en proposant un nouveau bonus pour soutenir tous ceux qui souhaitent acheter une nouvelle voiture électrique. Dès le mois de juillet, cette offre devrait être accessible.
C’est une bonne nouvelle pour l’environnement et pour les personnes qui souhaitent passer à la voiture électrique !
D’autres régions vont-elles emboîter le pas ?
La France a-t-elle les moyens de ses ambitions ?
Le gouvernement s’est fixé pour objectif d’avoir un million de voitures électriques sur les routes d’ici 2022. Il s’agit d’un objectif ambitieux, mais réalisable si nous continuons à offrir des incitations telles que le bonus écologique et si nous veillons à ce que les infrastructures de recharge soient disponibles.
Les bornes de recharge posent justement problème : toutes les communes ne sont pas égales en termes de répartition.
La densité des stations de recharge n’est pas encore suffisante, ce qui freine le développement des véhicules électriques.
C’est particulièrement vrai pour les camions électriques, qui sont moins avancés technologiquement que les voitures. L’objectif est de couvrir le réseau principal d’ici fin 2025, puis l’ensemble du réseau d’ici 2030, L’Europe s’efforce encore de disposer d’infrastructures “totalement interopérables” et “conviviales”. La Cour des comptes européenne souligne dans un rapport de mai 2021 qu’il y a encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine.
Dans un souci de réalisme et d’efficacité, ces obligations seront moins strictes et flexibles dans les zones à faible et très faible trafic. De plus, un délai a été fixé pour les stations de recharge dédiées aux camions électriques (un marché technologiquement moins avancé que celui où ils sont utilisés). Néanmoins, l’UE s’est engagée à atteindre ses objectifs et à faire en sorte que les véhicules électriques soient plus largement utilisés à l’avenir.
Des objectifs de conversion à l’échelle européenne
L’UE s’est fixé pour objectif de couvrir le réseau principal d’ici à la fin de 2025, puis la totalité du réseau d’ici à 2030, en garantissant une “interopérabilité totale” et une infrastructure “conviviale”. Cependant, dans un rapport de mai 2021, la Cour des comptes européenne souligne que “conduire un véhicule électrique dans l’UE reste compliqué”.
L’objectif est de couvrir le réseau principal d’ici à la fin de 2025, puis l’ensemble du réseau d’ici à 2030, en garantissant une “interopérabilité totale” et une infrastructure “conviviale”. En outre, un délai a été fixé pour les stations de recharge dédiées aux camions électriques (un marché technologiquement moins avancé que celui des véhicules électriques).
L’Union Française de l’Electricité estime que les objectifs pour Bruxelles ne sont pas assez ambitieux et pense qu’ils devraient être doublés d’ici 2030.
Le projet de règlement est toujours à l’étude. Le Parlement européen espère adopter sa version du texte lors de la session plénière de septembre. Cela laisse espérer une adoption définitive, après d’ultimes négociations entre le Conseil et le Parlement, d’ici la fin de l’année.
Toutefois, il est encore trop tôt pour dire si cet objectif sera atteint, car il reste de nombreux obstacles à surmonter. En particulier, les États membres doivent se mettre d’accord sur la manière de financer cet ambitieux plan de transition énergétique. Compte tenu du coût élevé des